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Carnet de bord d'un voyageur sans retour...
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23 juillet 2004

Turpitudes temporelles


DATES ET PRÉNOMS
19 et 22 juillet 1997, je rencontrai un beau cave appelé Pierre. Là je crâne la tête haute mais à l'époque j'avais la langue qui traînait sur le sol (et pas que sur le sol) quand je le matais, quand je pensais à lui, quand je lui écrivais. Ce con voulait du cul, mais comme il avait été un tant soit peu tendre et complice pendant nos plans sucettes, j'avais pris ça pour autre chose... Il voulait pas que je le prenne, il se sentait pas assez ouvert pour ça. L'épaisseur lui faisait-elle peur ? en tout cas dans l'autre sens j'aurai pas dit non, mais y'avait rien de superbement monté pour que je sacrifiasse ma pudeur... Bref. Ce con, disais-je, avait un charme inouï qui résidait à pousser son regard au-delà de l'objet. Quand il me regardait, j'avais la constante impression qu'il allait en fait voir ce qu'il y avait derrière moi. Je prenais ça pour du charme, de la profondeur... alors que, c'est vrai, à ses yeux je devais être d'une transparence sans précédent. Y'a qu'à voir le largage un moi après... Je devais être trés con : à l'époque je ne jugeais pas les mecs sur la taille de leur queue et leurs performances. J'aurais peut être dû : ça m'aurait fait gagné du temps, et surtout de l'estime de moi...
Pourquoi je parle de Pierre ?... Ah oui ! début juin j'ai rencontré un autre Pierre, dans un style trés différent (bonne bite et cul méga endurant, une vraie chienne, le régal ! enfin, baiser 2 heures en plein soleil à Port-Galland, j'avais perdu 3 litres d'eau en sueur, sans compter que j'étais dessus...) Et donc avec Pierre on s'est revu début juillet histoire de discuter (de son mec, du mien, dtu temps qui passe) avant de remettre les couverts sur le coup des 18 heures... Y'a des types comme ça, l'air de rien, le feeling passe 100% naturel, 100% honnête (nos craintes, nos envies, nos mecs —une fois de plus c'est pas parce qu'on baise à côté qu'on tient pas à eux—)
Les prénoms et les dates se suivent, mais se ressemblent pas.

L'HEURE DU GOÛTER
Un minimum de soleil s'impose après cette putain de journée orageuse de mes deux. L'orage de 9 heures m'a fait sursauté, surtout qu'on s'est rentré de chez Yves et Damia à 4 heures du mat', Bronzo Mike et moi. Déchirés, capillotractés, rajeunis de dix ans...
Un minimum de soleil + parler de Pierre = envie de baiser. Dan. toujours coincé là-haut (à la limite si je le dérangeais pas au téléphone), Dom. indisponible (à la rigueur, ça m'arrange, nos retrouvailles d'hier ont glissé sur de la contemplation béate et ça va vite m'énerver...) et trop tard pour prendre la bagnole et aller piner au bord de l'Ain. Wait and see. Demain sans doute.
En plus Pierre vient jamais le vendredi, ç'aurait été peine perdue... Vivement ce week-end !!!

POST SCROTUM
Parler de Pierre (1997) me ramène inévitablement à cette grosse conne de Nico, qui se la pétait à mort en me rabaissant constamment (sauf les moments volés où je lui cassais le cul sans ménagement, bestialement, férocement, niquer pour se venger), qui se la jouait grosses huiles de la fonction publique, mais qui restait frustré sur ses plantages réguliers au piano, et sur le fait que sa bite en pot de yaourt arrivait pas à me rentrer dedans...
Parfois, la frustration ça a du bon... J'avais monté à ce mec une superbe paire de cornes grâce à Pierre... Cette sainte-nitouche avait joué les vierges effarouchées, choqué... Tu parles ! Quelques mois plus tard j'avais appris qu'il m'en avait fait dans le dos pis que pendre...
Les pédés, plus ça se veut intègre de l'extérieur, plus c'est pourri de l'intérieur.


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Commentaires
F
Bien vindicatif aujourd'hui, dis-moi.
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