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Carnet de bord d'un voyageur sans retour...
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4 juillet 2004

Independance Day

    10 h 40 : écouter la fin de mon émission de radio, working boy du dimanche, affairé, pressé. Tout est dans le sac : eau, eau glacée, sandwichs, tuperware de taboulé, lecteur MP3, bouquins variés, maillot de bain, ambre solaire, capotes, gel et tout le baratin (non, quand même, j'ai laissé les godes realistic dans l'armoire). Et vroum !... Direction Port-Galland. Une journée sans Dan. Arrivée pile pour déjeuner et réaliser que la journée sera textile ou non.

    14 h 00 : Discut' avec Jérôme (décidément un garçon bien), reluquage long et réciproque dans l'aprés-midi par un dénommé Alain. Trop d'indices dévoilés me laissent à penser que je suis en terrain Lionelien, nous n'irons donc pas plus loin. Dommage, des fesses pareilles... Bref, j'ai pu au moins avancer dans mon Kay Scarpetta. J'ai arrêté la lecture chapitre 5, quand ils ont découvert les corps de Debbie et Fred. Pas envie d'aller plus loin. Alain a plié bagages quand j'étais dans l'eau. Envie de le suivre, vite transformée en envie de partir.

    17 h 00 : J'allais bifurquer vers la sortie quand je tombai sur mon bel inconnu de début Juin (surnommé Mel Gibson à cause des yeux) : je m'installe à côté de lui, on discute. Le prénom de Pierre aura levé l'anonymat (et expédié Mel Gibson aux calendes grecques). Alarmés par ma voie (eux diront mon odeur, les traîtres) sortent d'un petit fourré le Jo et le Chris. Salamalecks, déconnades ensemble, patauger dans l'Ain. Détente, discussions sérieuses et moins sérieuses, faits de société et conneries autour du monde gay. Éclats de rire. C'est drôle : on forme un groupe de gays, et pourtant j'ai l'impression d'avoir ma place. On remonte cuire un peu... Il fait chaud, trés chaud. Trop chaud.
Pierre craque sur moi (à nouveau) et je le laisse faire. Rien de bien pornographique, surtout une envie de réminicence de début juin. Agréable. Nous discutons plus qu'autre chose.
De nos couples, de nos conjoints, de notre vision identique sur la fidélité qui, chez nous, ne relève que du sentiment, et beaucoup moins du corps. L'hiver viendra pour réconcilier les deux. 
   
    19 h 00 : Retour au bercail, bronzé et rasséréné. Sur beaucoup plus de plans que je ne l'aurai imaginé. N'ai pas écrasé le champignon pour rentrer. Jouir du retour comme d'un moment de cette journée, partie intégrante de ce moment de vacances au sens propre, où j'ai employé mon temps à ne rien faire. Apaisé en rentrant dans Lyon. Salade du soir au chèvre chaud, oeuf au plat et saucisses.

    Le soleil est le meilleur anti-dépresseur qui soit. Quand il brille sur la convivialité, sur l'Ain qui refroidit un corps trop malmené, trop pétri par des mains anonymes, où bat un coeur qui parfois tourne à vide. Parfois à plein. Parfois à tort. Parfois tout le temps...

 

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