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Carnet de bord d'un voyageur sans retour...
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29 juin 2004

Sous la plage, la sérénité...

    Malgré une matinée riche en émotions, j'ai pu avec délectation et étonnement me détendre cet après-midi au bord de l'Ain. Installé sur une roche plate posée sur la grève, baigné par le soleil, la fraîcheur de la rivière et la solitude, enfin prendre le soleil, décanter… Il y a deux semaines, Dom. était installé au même endroit. On se fixait du regard. Aujourd'hui, nul fantôme… Chacune de mes pensées a pu tranquillement se ranger dans le carton adéquat, soigneusement épurée et disséquée par un esprit trop analytique qui refusera toujours de se laisser submerger par les émotions.
Quand je dis décanter, je ne parle pas d'appuyer sur un simple bouton « pause » avant le retour aux sarcasmes, mais bien sur le bouton « stop », et changer de disque, tout simplement. Se sentir vraiment la tête en vacances. Un projet arrive à terme, sans savoir encore le nommer, l'identifier, le prévoir. Mais ma tranquilité prend forme. À la bonne heure !...

    Après-midi social également, je n'ai pas fait que lézarder sur mon rocher, j'ai été croisé par plein de monde que je connaissais et avec qui j'ai tapé la discut', moi d'ordinaire si farouche.
Deux habitués des lieux, anciens baroudeurs et abonnés aux histoires sans lendemain, qui visiblement commencent à former un duo, presque un couple. Ces choses-là se devinent.
Croisé le rentier, celui que nous surnommons « le comptable ». Pas trop prise de chou pour une fois contrairement à son ordinaire.
Un long moment à discuter (et pas que ça !) avec un type de Lyon qui bosse dans les milieux financiers (encore ?!) et qui fait aussi du naturisme sur sa terrasse ;  ai revu avec joie mon thésard dont le domaine de recherche était « littérature et pornographie ». On comprend tout l'intérêt du sujet, et le type sait faire aussi bien fonctionner sa tête que le reste pour cela.
Si ce charmant jeune homme aux yeux verts et froids était célibataire, nul conteste que j'aurais essayé d'en faire une relation suivie. Un vrai bon coup. Et pas con en plus…

    Une remarque à souligner cependant : dans les différentes conversations de cet après-midi, chaque fois que la discussion faisait intervenir Dan., je le désignais sous les termes de « mon copain »… «  mon mec »… avec un automatisme dont j'étais moi-même le premier surpris. Qu'on ne vienne pas me dire que je parlais par habitude. Je n'ai pas d'habitudes. Même mon cœur ne sait pas battre par habitudes…

    Et là, ce soir, dans le noir, quelquechose rampe. Quelquechose de lumineux.
Sous les échos de Chris Cornell dont je n'arrive pas à épuiser l'engouement pour sa voix dans cette reprise où l'accompagnent les musiciens de Radiohead et de Nirvana.
C'est grand, c'est beau et sauvage, comme un crépuscule de 29 juin…
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Commentaires
U
Merci de ta lecture assidue (mon pauvre...) et de ta recherche ardue sur les ondes web (surtout que j'ai vu que ces cons ils m'ont catalogué chez weblogues. vive la discrétion)<br /> Le ton et l'humeur ? sans doute. Ici je n'écris pas pour être lu, j'écris, point.
F
J'ai mis du temps à trouver ta trace mais j'ai tout lu... changement de ton, d'humeur.<br /> Marrant en effet, bouton "pause" et bouton "stop"...
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