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Carnet de bord d'un voyageur sans retour...
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2 août 2011

D'un mois d'été, l'autre...

Episode 1 : poser le Boeing après un WE marathon de baise ininterrompue. Et analyse sur l'erreur de marchandise (j'ai dit baise ? non... il se passe, que ce soit avec R. ou avec D., "autre chose") Je n'ai pas eu ma dose de douce folie du WE, O. étant monté travailler sur Paris pour tout le mois d'août. Touchant de savoir que l'un pense à l'autre, sms oblige (avec la foi et la teneur que nous leur donnons. Aurons-nous l'audace de couper ce silence et de nous parler de vive voie ? J'ai peur de mon côté de trouver O. ivre au téléphone, ou pire, clair, mais en proie aux mêmes questions qui le taraudaient 15 il y a quelques semaines. Et auxquelles je ne veux toujours pas répondre. Se faire libres cet été laisse toute latitude pour la rentrée. Et j'aime cet inconnu. Ce flou me plaît, car il ne condamne rien. Et c'est ce que je souhaite désormais dans mes relations...)

Pour R. aussi : je suis monté tard samedi. J'ai été emmené de nouveau -et pour la grande satisfaction d'une partie de moi qui a plus besoin d'attention et d'affection que de sexe brut et pur- dans la chambre blanche et beige du dernier étage. Deux ou trois petites signaux d'alarme sont apparus, un peu à l'instar de ce qui s'était passé chez Th. pour notre deuxième dimanche, je n'a pas démarré de suite. Je pense, plus que l'autre en face -déclencheur de réactions chimiques internes qui fourvoient mes actes, attentes et intentions-, que c'est l'âge qui fait que je deviens un Diesel. Sauf qu'à la différence de Th., l'inertie une fois lancée a été longue, et le plaisir plus intense parce qu'à la fois physique et "ailleurs". J'ai aimé me surprendre à découper les regards de R., que ce soit dans les moments trash ou dans les accalmies plus douces, humaines, de cette fin d'après-midi. Même si, le temps tournant, nous avons dû un peu précipiter l'after-baise. Pas de goûter, juste un départ précipité, où j'ai surpris R. se parfumer avec Le Jardin en Méditerrannée (Wam, sors de ce corps !!!), ainsi qu'une carte (d'un club de sport ? quelque part je n'y crois pas) où le nom et le visage figurant dessus m'apprenaient des choses sur son compagnon... me laissant dans le ventre l'acidité d'une vinaigrette où ne voulaient se mêler indifférence et curiosité piquée. Comme si en apprendre plus sur ce type me permettait de comprendre R. ; et non de prendre une éventuelle place prise. Aussi n'ai-je pas répondu à son texto sur le chemin du retour, prétextant ne pas vouloir le déranger alors qu'il ne devait plus être "seul" (oui... je dis "seul" : j'aime de moins en moins le terme de "disponible")

Ma soirée (puis nuit, puis matinée) s'est passée chez D., avec -ô joie !- ses cheveux coupés courts, et une ébauche de désir qui nourrissait le mien, et réciproquement. La soirée fût trés combat de mâles, chacun plantant un piolet de virilité par ses mots dans l'univers de l'autre. Pour la première fois, je me protège un peu. J'utilise l'amnésie, l'ataraxie. J'interdis à D. d'être relié au passé dont il fait partie. Parce que cette partie là est close. Et que la relation est et se veut différente. Et que ça le déroute. Et que, à l'instar du départ d'O. pour Paris, des semaines où R. est volontairement séquestré par son mec (dont il est amoureux, ça, pas de doute, il souffre trop...), j'aime qu'il n'y ait pas d'horizon avec D. ; tout du moins, il n'y a plus cette impression de trajectoire cassée que nous essayons de réparer comme des bricoleurs, les sourcils froncés, nous engueulant sur ce qu'il y a à faire et comment le faire, sans être sûr du résultat. Nous avons quitté le monde de la performance et de l'objectif. Le plaisir est au présent, sur le moment, entre deux passages de sommeil, jusqu'à la fin du petit déjeuner, moment où, comme j'aime le dire quand je quitte un amant au matin, "je pars à ma journée".

 

Episode 2 : Montpellier : Dé Té Cé ! Ro. et Jo. s'installent ensemble. Le déménagement a pris du retard, et les quatre jours où je devais descendre prendre du soleil sont pour les deux tourtereaux des jours d'aller-retour les bras pleins de cartons entre les apparts à quitter et le nouvel appart' à se partager. J'allais pas non plus me pointer pour leur lune de miel ! Qu'ils en profitent seuls. Enfin, ensemble, quoi...

 

Episode 3 : Alpes ou non ? j'aimerais bien, ma banque moins. La CB bloque déjà. Le complément de salaire ne va pas tomber de sitôt, ma demande d'alloc n'ayant toujours pas été enregistrée. Pour une fin de contrat au 31 mai, ça commence à faire long ! Faut que (arrête d'employer cette tournure de phrase, tu sais trés bien qu'elle est inefficace !) Demain, je sors un double du dossier pour le porter cash au PE du coin. En leur gueulant dessus, ça me soulagera... J'irai bien poser un chèque qui traîne, mais je fais de moins en moins confiance à cette banque, et j'attends de voir F. et G. sur Voiron pour ouvrir un compte dans l'agence de G. : au moins, négocier mes agios avec le chef d'agence en le tutoyant si besoin sera toujours plus fructueux que de me battre contre les moulins à vent du crédit mut... et puis au moins en zappant le CM, je tourne définitivement la page de S....

... à qui j'ai écrit ce soir sur un site, pour lui demander de virer ces putains de photos qu'on avait prises ensemble. Qu'il les garde, c'est un fait. Qu'elles soient sur le web, c'est non. 

 

Episode 4 : stylos-bille, contours,... je commence à gueuler. Bon sang que ça fait du bien. J'ai purgé plus de la moitié de mon carnet d'adresses (plans sans suites ou contacts sans importance, y compris le numéro de Th. sans le mémoriser...)

tiens, ça me rappelle que je connais par coeur le numéro de R... aïe... lui qui m'a souhaité de trouver l'homme de ma vie pendant mes vacances ! (et 4h après je suis chez D. ? no comment, aucun lien... sinon ça se saurait, pas vrai ?)

 

Episode 5 : Alone.

Pas de colocs depuis cinq jours. Le pied... Moyenne de trois orgasmes par jour, ça me plaît. De temps en temps, gratter la guitare... Ouvrir, sûrement demain ou mercredi, la méthode d'allemand pour m'y remettre sérieux. Elaborer un projet pro en parallèle des cours, peut-être demain sans doute... (anecdote trés drôle : S. qui se proclame "chef d'entreprise"... ah ah ah ! et moi ministre de l'éducation nationale. A d'autres !) où en étais-je ? Oui. Un goût aussi de plus en plus prononcé pour tout ce qui touche au paranormal, mais pas au sens X-files : médecines parallèles, psychogénéalogie, artothérapie,... tout y passe. Comme Cé. semble verser à fond dedans, et que tous les deux nous sommes sortis du bois, ça promet d'être intéressant : peut-être un cabinet de conseil et/ou de coaching personnel. Elle sur le physique, moi sur le mental. Pas con. A creuser... 

Alone, donc. beaucoup de choses décantent. Certaines obsessions du passé s'envolent. Me pencher dessus m'épuisent. Ne m'apportent ni satisfaction, ni sérénité. Juste l'impression de perdre temps et énergie. Le passé est vraiment passé. Certains modèles sont résolument obsolètes.

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