Le temps
Il a fallu que je me laisse du temps. Y compris ici. Une semaine sans écrire, juste laisser passer.
Lundi, journée longue, sans intérêt. J'ai donné à lire, et me suis donné à prendre soin de moi. Mardi, boosté par la piqûre de rappel de Noel, je reprend le flambeau et l'appareil numérique. Retrouver l'oeil... puis Rive de Gier, avec en prime, de la discut' et une seconde couche. Qui a réveillé des trucs que j'ai été obligé d'endormir à nouveau...
Mercredi, Ikéa party avec les keuleuks... on a rincé, ri, redécoré, ré-embelli mais je pleure toujours. La semaine dernière, le matin sous la douche, systématique... moins maintenant, si seulement chez Au. le matin. Le reste du temps c'est en journée, dans l'après-midi, en général autour des 3 heures. Les larmes montent comme vers un chronomètre. J'explose ou je me fissure, c'est selon. Et tout s'efface après la pluie.
Jeudi, vendredi, le sud, l'iode, les parents, la Biafine,... les souvenirs à la con (un cendrier, un porte-clés) et toujours le rendez-vous de 15h. Hier ça allait mieux.
Je me donne du temps ; pour vivre des insignifiances. ne plus comprendre la douleur, juste essayer de la choyer et faire avec. Apprendre à ne pas ressasser inutilement ses yeux où je m'étais interdit de m'égarer mais qui ont brouillé tout repérage. Le temps passe. Si loin de nous. Il avait peut-être raison : on ne fait que se croiser.... Bullshit ! Comment aurais-je pu être percuté par quelqu'un qui ne fait que me croiser ? Et merde !