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Carnet de bord d'un voyageur sans retour...
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18 mai 2011

Les mains dans la m..rde

14h20 : la porte est ouverte. Je continue mon repassage, pas lavé du jour, marinant dans le pyjama CK que Co. m'avait offert au Noel dernier, et à même la peau je porte la veste boulochée à capuche que A. m'a laissée. S. rentre dans le couloir (je ne savais pas comment l'appeler : Voldemort ? la chose ? "il" ? et puis non, il a un prénom, donc initiales comme les autres... et merde), je sais que c'est un merdeux de 22 ans, pétri d'amis sur le net (conclusion immédiate = si peu de vrais amis dans la vie réelle). Nous partageons un café. Etant donné qu'à l'époque, je me sentais fragile au point de tomber amoureux d'un poteau électrique, je l'observe, un peu piqué, et n'hésite pas à fournir du bois à brûler dans l'âtre des clichés : il a la beauté et l'impertinence de sa jeunesse. Au bout de quelques heures, épaté par ses yeux, finalement bleus, bien profondément sertis dans son visage rond, épaté par ce working man (mais je ne savais pas à l'époque ce qu'il y avait en dessous), je l'invite à soit partir, soit prendre un bain avec moi. Pourquoi n'a t-il pas foutu le camp ?

Non, je reprends les rênes : pourquoi ne l'ai-je pas foutu dehors de façon cash en tirant un trait dessus ? (rectif : le forçant à tirer un trait sur moi, vu que je n'en attendais rien, que je savais être à la lisière de... me laisser happer, tenter, séduire,...) et ce con a accepté. Nous sentons le thé vert dans la baignoire, tout contact de nature sexuelle proscrit. Je sens que cet interdit l'excite. (Non, je ne le sens pas, c'est une évidence, un aveugle l'aurait constaté)

Au sortir du bain, il a des gestes plus qu'intentionnels. Je le lui interdis. Nous échangeons alors des baisers, des caresses, ce fou cède à ses envies (et je me laisse délicieusement faire !), il pousse le don de soi (ou la folie) jusqu'à me boire. Dieu merci, il doit partir... Dîner chez grand-mère, dit-il. Retrouver un autre rendez-vous me dicte mon inconscient que je fais vite taire. Il part en oubliant son portable...

... il le récupèrera dans la soirée, vu que j'ai fait le saint-bernard pour lui laisser un message sur MSN (maudit outil !) pour l'informer de son oubli. Nous calinerons en écoutant des CD à faire chavirer l'âme par leur douceur (Mike, je te hais !) Il rentrera tard dans la nuit. Nous sommes déja le 31... il n'a et ne veut aucun projet de réveillon. Je suis invité chez un couple d'amis avec As. et Gé., et déjà j'aurais troqué beaucoup pour annuler cette soirée et la finir dans ses bras, pensai-je à mon réveil... pris au piège.

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